Opinions féminines sur le contrôle des armes
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Opinions féminines sur le contrôle des armes
Opinions féminines sur le contrôle des armes
Jean Pagé Catégorie : :
Mme Annie Monette a fait partie de l’équipe de Chasse Pêche Max, tout comme Mme Hélène Desgranges, elle exprimait son opinion à la Fédération des Chasseurs et Pêcheurs quant au contrôle des armes à feu.
Le témoignage d’Annie Monette
Je chasse depuis maintenant 25 ans, et comme plusieurs chasseurs et chasseuses de mon entourage, je suis contre le registre des armes à feu longues. Selon moi, ce registre aura été un grand gaspillage, tiré à même les poches des citoyens. Un outil donnant un faux sentiment de sécurité à la population en général, un outil qui est, probablement, purement politique et qui pénalise les chasseurs qui ont suivi des cours portant sur la manipulation et la sécurité avec les armes à feu utilisées lors de leur activité de chasse.
J’appuie le projet de loi C-391, qui propose l’abolition du registre des armes longues uniquement, tout en conservant le permis d’armes à feu qui requiert déjà une enquête de la GRC. Je suis convaincue qu’en plus de l’étude menée, avant de pouvoir recevoir un permis d’armes à feu, il y a d’autres solutions qui se révéleront efficaces. Une efficacité que le registre n’a jamais été en mesure de nous prouver.
Le registre n’empêchera jamais une personne en détresse de commettre un acte irréparable, comme nous en avons été témoin au Québec. Mettez plutôt vos efforts et l’argent des contribuables sur la prévention et l’aide aux personnes en détresse !
Annie Monette, St-Rémi d’Amherst
Le témoignage d’Hélène Desgranges
Quel sujet actuel dans le monde de la chasse…même la chasse au féminin. Je ne chasse que depuis quatre ans, mais déjà, je me sens apte à vous donner mon point de vue sur la question de la pertinence du registre des armes à feu longues. Mon point de vue de femme qui a déjà eu peur. Un point de vue de femme chasseuse.
J’ai bien écouté les arguments des deux camps, surtout ceux de parents des filles qui ont perdu la vie à la Polytechnique et qui désirent sauver le registre. Cet événement a bouleversé ma vie. À l’époque, totalement traumatisée, je souhaitais que l’on trouve une solution à ce fléau de la violence faite aux femmes, j’avais peur à ma féminité. J’avais presque leur âge, j’avais la vie devant moi et je l’ai encore contrairement à elles.
Est-ce que le registre empêchera ou a empêché ce type de drame selon moi ? Non. La violence ne se traduit pas en longueur de canon ou en type d’arme, en enregistrement ou en non-déclaration de nos armes. Sans exposer ma vie privée, quelques années après le drame de la Polytechnique, j’ai vécu la violence. La peur, la FOUTUE peur ! Est-ce qu’un registre m’aurait aidé ? Jamais. Je sais que les agresseurs trouveront ailleurs que dans les armes contrôlées l’arme du crime désirée. La personne qui m’a transmis la peur, qui a agi envers moi avec violence ne pratiquait pas la chasse. Il n’avait pas d’armes, enregistrées ou non. Il n’avait que lui. Personne n’a cherché à le contrôler, comme une arme à feu, ou à l’aider.
En contrepartie, mon père avait des armes à feu. Est-ce que j’ai déjà eu peur de ses armes? Peur qu’il les retourne contre moi ou ma mère? Jamais. Mon père est un chasseur, pas un tueur! Aujourd’hui, mon père les a enregistrées, cadenassées, rangées. Ai-je moins peur de la violence faite aux femmes ? Pas du tout !
Mon conjoint actuel m’a fait signer sa fiche de demande d’enregistrement, d’acquisition d’armes. Des témoins et moi avons signé de son état d’esprit sain, il en a fait de même pour moi. Nos armes sont enregistrées au registre ! Est-ce que cette précaution nous empêchera d’avoir un jour un épisode de vie dépressif où nous retournerons nos armes contre nous? De s’en servir l’un contre l’autre? Malheureusement non ! Cela n’arrivera probablement jamais, car nous avons appris à chercher de l’aide, à communiquer entre nous, à régler nos différends de couple, à exprimer nos frustrations, nous avons appris à aimer, à pardonner, etc. Tous n’ont pas notre chance…
Voilà où devrait investir le gouvernement. Tout l’argent dépensé selon moi inutilement dans le registre des armes à feu devrait être versé à des organismes ou des programmes qui viendront en aide à ceux qui vivent de la détresse. Investit dans des campagnes de prévention, dans la semaine du suicide, dans les groupes d’hommes...
Je n’ai pas cité les parents des filles décédées à la Polytechnique pour les blesser et les contredire, je comprends leur requête de garder le registre, mais selon moi, la violence, ce n’est pas dans les armes de chasse qu’il faut la chercher et la contrôler…c’est ailleurs!
Hélène Desgranges, Gatineau
Jean Pagé Catégorie : :
Mme Annie Monette a fait partie de l’équipe de Chasse Pêche Max, tout comme Mme Hélène Desgranges, elle exprimait son opinion à la Fédération des Chasseurs et Pêcheurs quant au contrôle des armes à feu.
Le témoignage d’Annie Monette
Je chasse depuis maintenant 25 ans, et comme plusieurs chasseurs et chasseuses de mon entourage, je suis contre le registre des armes à feu longues. Selon moi, ce registre aura été un grand gaspillage, tiré à même les poches des citoyens. Un outil donnant un faux sentiment de sécurité à la population en général, un outil qui est, probablement, purement politique et qui pénalise les chasseurs qui ont suivi des cours portant sur la manipulation et la sécurité avec les armes à feu utilisées lors de leur activité de chasse.
J’appuie le projet de loi C-391, qui propose l’abolition du registre des armes longues uniquement, tout en conservant le permis d’armes à feu qui requiert déjà une enquête de la GRC. Je suis convaincue qu’en plus de l’étude menée, avant de pouvoir recevoir un permis d’armes à feu, il y a d’autres solutions qui se révéleront efficaces. Une efficacité que le registre n’a jamais été en mesure de nous prouver.
Le registre n’empêchera jamais une personne en détresse de commettre un acte irréparable, comme nous en avons été témoin au Québec. Mettez plutôt vos efforts et l’argent des contribuables sur la prévention et l’aide aux personnes en détresse !
Annie Monette, St-Rémi d’Amherst
Le témoignage d’Hélène Desgranges
Quel sujet actuel dans le monde de la chasse…même la chasse au féminin. Je ne chasse que depuis quatre ans, mais déjà, je me sens apte à vous donner mon point de vue sur la question de la pertinence du registre des armes à feu longues. Mon point de vue de femme qui a déjà eu peur. Un point de vue de femme chasseuse.
J’ai bien écouté les arguments des deux camps, surtout ceux de parents des filles qui ont perdu la vie à la Polytechnique et qui désirent sauver le registre. Cet événement a bouleversé ma vie. À l’époque, totalement traumatisée, je souhaitais que l’on trouve une solution à ce fléau de la violence faite aux femmes, j’avais peur à ma féminité. J’avais presque leur âge, j’avais la vie devant moi et je l’ai encore contrairement à elles.
Est-ce que le registre empêchera ou a empêché ce type de drame selon moi ? Non. La violence ne se traduit pas en longueur de canon ou en type d’arme, en enregistrement ou en non-déclaration de nos armes. Sans exposer ma vie privée, quelques années après le drame de la Polytechnique, j’ai vécu la violence. La peur, la FOUTUE peur ! Est-ce qu’un registre m’aurait aidé ? Jamais. Je sais que les agresseurs trouveront ailleurs que dans les armes contrôlées l’arme du crime désirée. La personne qui m’a transmis la peur, qui a agi envers moi avec violence ne pratiquait pas la chasse. Il n’avait pas d’armes, enregistrées ou non. Il n’avait que lui. Personne n’a cherché à le contrôler, comme une arme à feu, ou à l’aider.
En contrepartie, mon père avait des armes à feu. Est-ce que j’ai déjà eu peur de ses armes? Peur qu’il les retourne contre moi ou ma mère? Jamais. Mon père est un chasseur, pas un tueur! Aujourd’hui, mon père les a enregistrées, cadenassées, rangées. Ai-je moins peur de la violence faite aux femmes ? Pas du tout !
Mon conjoint actuel m’a fait signer sa fiche de demande d’enregistrement, d’acquisition d’armes. Des témoins et moi avons signé de son état d’esprit sain, il en a fait de même pour moi. Nos armes sont enregistrées au registre ! Est-ce que cette précaution nous empêchera d’avoir un jour un épisode de vie dépressif où nous retournerons nos armes contre nous? De s’en servir l’un contre l’autre? Malheureusement non ! Cela n’arrivera probablement jamais, car nous avons appris à chercher de l’aide, à communiquer entre nous, à régler nos différends de couple, à exprimer nos frustrations, nous avons appris à aimer, à pardonner, etc. Tous n’ont pas notre chance…
Voilà où devrait investir le gouvernement. Tout l’argent dépensé selon moi inutilement dans le registre des armes à feu devrait être versé à des organismes ou des programmes qui viendront en aide à ceux qui vivent de la détresse. Investit dans des campagnes de prévention, dans la semaine du suicide, dans les groupes d’hommes...
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Hélène Desgranges, Gatineau
Re: Opinions féminines sur le contrôle des armes
bien d accord le registe na pas empêcher la criminalité, les journaux en s ont encore plein
mingo- Nombre de messages : 63
Age : 58
Localisation : labelle
Date d'inscription : 23/10/2010
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