Les différents étrangleurs
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Les différents étrangleurs
Chasse
Les différents étrangleurs
Patrick Campeau
En choisissant les bons étrangleurs, vous maximiserez la concentration du patronage de vos tirs, ce qui aura pour effet d’augmenter la précision de ces derniers.
© Photo le Journal
Lorsqu'on se sert d'un fusil, il est possible de faire varier la concentration du patronage en changeant tout simplement l'étrangleur.
Pour obtenir le maximum de performance avec vos cartouches, en fonction de la taille des billes, de la distance des tirs, de la vitesse des vents et du type de gibier ailé visé, il faut être en mesure de regrouper les gerbes de projectiles.
Il existe trois grandes familles d'étrangleurs, communément appelés "choke".
POUR LES OISEAUX MIGRATEURS
On doit se rappeler que les billes de plomb dans les cartouches pour la chasse aux oiseaux migrateurs sont interdites depuis les années 90. Les nouveaux matériaux utilisés pour la fabrication des billes d'acier ne sont pas corrosifs, comme l'était le plomb, et n'intoxiquent pas les oiseaux qui pourraient les manger dans les marais.
Il existe maintenant deux types de billes d'acier.
Il y a tout d'abord une qualité d'entrée de gamme, populaire, promotionnelle et peu dispendieuse. Il s'agit en fait de billes molles qui sont relativement denses. Elles se déformeront malheureusement lors du tir, ce qui occasionnera des patronages moins groupés. De plus, elles offriront un impact moindre, car les billes sont moins denses. On devrait utiliser ce type de cartouche à des distances inférieures à 25 verges.
Ensuite, il y a les billes à haute densité. Leurs composantes sont de haute qualité et les cartouches sont imperméables. Elles procurent un meilleur patronage, plus uniforme, tout en générant un meilleur impact, car elles sont beaucoup plus denses.
Il existe cinq types de «choke» pour la chasse à la sauvagine. Le patron le plus ouvert est le «skeet», suivi du «skeet II », , du cylindrique amélioré, du modifié et du «full», qui, lui, offre le regroupement le plus serré.
On peut se servir des cinq étrangleurs, avec les billes molles et les billes dures. Retenez toutefois que les «chokes» pour les billes d'acier de haute qualité sont fabriqués avec un alliage beaucoup plus résistant, et que les étranglements les plus populaires avec ces dernières vont de cylindrique amélioré à «full».
Selon Lino Malonni, de l'agence Gravel, il est conseillé d'opter pour un étrangleur comme le «skeet», pour la chasse à la sarcelle, à la bécasse et même à la perdrix. Lors de la mise à feu, la gerbe se déploie à courte distance avec ce type d'étranglement, et celui-ci occasionne un patron plus large, idéal pour attraper ces oiseaux qui volent très rapidement. Lorsque le gibier se situe à une distance de 20 à 30 verges, il est judicieux d'opter pour un cylindrique amélioré. Pour des distances allant de 30 à 40 verges, le modifié permettra à la gerbe de se déployer sur une circonférence approximative de 30 pouces. Si le gibier convoité est à 40 verges et plus, le full est fortement suggéré.
POUR LE DINDON SAUVAGE
Pour ces gros oiseaux, il y a deux types d'étrangleurs très concentrés, soit ce super «full» et l'extra «full». Ces derniers vous permettront de faire un excellent patronage jusqu'à 60 verges.
POUR LE CHEVREUIL
Pour les balles uniques qu'on appelle «slug», il y a un modèle d'étrangleur qui se visse à l'intérieur du canon et un autre qui s'installe à l'extérieur et qui dépasse à l'extrémité de ce dernier. Ils proposent une précision étonnante permettant à son utilisateur d'atteindre une cible de trois pouces à 100 verges.
Il y a également les cartouches contenant 9 ou 12 billes, qui se nomment «Buck Shot», ou chevrotine. On peut les utiliser sans problème avec un «choke» modifié conventionnel.
* * *
Doublement attractif
Il existe une incroyable variété de produits attractifs sur le marché pour appâter les cerfs de Virginie ou les orignaux.
Deux passionnés de chasse de la belle région de l'Estrie, Yves St-Laurent et Harold Stalker, s'intéressent à tout ce qui a trait à cette activité, depuis leur tendre enfance. Ils regardent toutes les émissions de chasse, surtout celles qui sont diffusées au réseau Wild-TV. Ils ont remarqué que trois des animateurs de cette chaîne vantaient les mérites des produits Grims Monster Mix.
Ces deux fervents ont donc commandé quelques échantillons, question de pouvoir les évaluer. Ils ont été tellement impressionnés par les résultats obtenus avec ces produits qui sont développés et fabriqués au paradis des «gros bucks», dans l'Ouest canadien, qu'ils ont décidé de les distribuer dans la Belle province. Ce qui les aide à se distinguer, c'est que les deux produits qu'Yves et Harold distribuent fonctionnent tout aussi bien pour le chevreuil que pour l'orignal.
Mélanges minéraux Grims : ce produit est composé de sel, de soufre et de plusieurs autres ingrédients attractifs. Les représentants de cette firme suggèrent de l'utiliser dès le mois de mai, afin de combler les besoins en minéraux des femelles qui allaitent, et pour aider à la croissance des panaches des mâles. Cet amalgame de produits, vendu dans un seau plastifié de deux gallons, est efficace jusqu'à la période du rut de l'orignal en septembre et pour celui du chevreuil, à la fin d'octobre. La meilleure façon de faire réagir les bêtes visées consiste à épandre la moitié de la quantité sur une superficie d'environ un mètre carré. Ensuite, on creuse un petit trou de cinq à huit centimètres afin d'y déposer le reste de la recette magique qu'il contenait.
Produit Red Eye Grims : un savant mélange de minéraux et de graminées est à l'origine de cette mixture fortifiante pour les mâles en rut. On le dispose de la même façon que le produit précédent, quelques semaines seulement avant la période des amours.
Vous pourrez voir plusieurs photos en action sur le site www.grimsmonstermix.comPour commander ces produits, au coût de 49,99 $ chacun, visitez votre marchand, composez le 514-770-7801, ou écrivez à distgibierhacoupsur@hotmail.com
J'ai récemment proposé une idée de texte, sous forme d'interview, au ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune, M. Serge Simard, et ce dernier a accepté. Le concept est très simple. J'invite les lecteurs à me faire parvenir leurs questions portant sur le domaine de la chasse et de la pêche, avant le 15 septembre, par courriel, à patrick. campeau@journalmtl.com. Je choisirai les cinq questions les plus pertinentes pour chacune de ces activités, et je les lui acheminerai. Quelques semaines plus tard, je vous ferai part de ses réponses. Profitez-en dès maintenant pour vous faire entendre et trouver réponses à vos questions.
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